Femme, vie, liberté : une « poussée révolutionnaire féministe » qui transforme l’Iran
Pour l’anthropologue iranienne Chowra Makaremi, c’est un divorce : « La société iranienne se définit désormais contre son État ». Elle est aujourd’hui « déterminée à en finir avec la République islamique ».
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« Tant« Tant que le courage est là », Chowra Makaremi a de l’« espoir », celui que l’un des régimes les plus durs au monde, la République islamique d’Iran, et son projet théocratique totalitaire tombent. Elle explique d’emblée d’où elle parle : elle est anthropologue et chercheuse au CNRS, travaille sur l’Iran depuis des années, attachée aux émotions collectives et aux contre-archives pour ce qu’elles racontent du passé et du présent. Mais Chowra Makaremi est aussi une femme qui « vient des marges de l’identité iranienne » à travers son histoire familiale, « des marges où ont été relégués tous ceux qui ont participé à la révolution de 1979 et qui ont été exclus au moment de la constitution de la République islamique, ceux qui ont été supprimés par la mort ou le silence ».