En Arménie, Zemmour met en scène sa « reconquête » contre l’islam
Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle a marché sur les pas de ses soutiens identitaires les plus radicaux qui fantasment une « guerre des civilisations ». Une exploitation politique dénoncée par une partie de la communauté arménienne.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
EnEn choisissant de se rendre en Arménie du 11 au 14 décembre pour la première étape internationale de sa « reconquête », Éric Zemmour a donc choisi « la guerre des civilisations ». Il y a près de dix ans, celui qui n’était encore qu’éditorialiste sur RTL disait au sujet du projet de loi pénalisant la négation des génocides, y compris le génocide arménien dont l’existence est officiellement niée par Ankara : « Avec toutes ces lois mémorielles, on est très proches de la logique intellectuelle de l’Inquisition. » Et d’ajouter : « Il faut aller plus loin que les arrière-pensées électoralistes des uns et des autres draguant l’électorat arménien. » Depuis, le chroniqueur s’est bien transformé en candidat.