En Arménie, Zemmour met en scène sa « reconquête » contre l’islam
Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle a marché sur les pas de ses soutiens identitaires les plus radicaux qui fantasment une « guerre des civilisations ». Une exploitation politique dénoncée par une partie de la communauté arménienne.
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En choisissant de se rendre en Arménie du 11 au 14 décembre pour la première étape internationale de sa « reconquête », Éric Zemmour a donc choisi « la guerre des civilisations ». Il y a près de dix ans, celui qui n’était encore qu’éditorialiste sur RTL disait au sujet du projet de loi pénalisant la négation des génocides, y compris le génocide arménien dont l’existence est officiellement niée par Ankara : « Avec toutes ces lois mémorielles, on est très proches de la logique intellectuelle de l’Inquisition. » Et d’ajouter : « Il faut aller plus loin que les arrière-pensées électoralistes des uns et des autres draguant l’électorat arménien. » Depuis, le chroniqueur s’est bien transformé en candidat.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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