Révélations sur la mort de migrants repoussés en mer par des gardes-côtes grecs

Un demandeur d’asile parti de Turquie accuse les gardes-côtes grecs d’avoir jeté à l’eau deux de ses compagnons, qui sont morts noyés. Au terme de plusieurs mois d’enquête, en collaboration avec Lighthouse Reports, « Der Spiegel » et « The Guardian », Mediapart a reconstitué le fil des événements. Les gardes-côtes grecs nient toute pratique illégale.

Elisa Perrigueur, Jack Sapoch et Tomas Statius

17 février 2022 à 09h00

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Samos (Grèce), Izmir (Turquie).– 18 septembre 2021, aux alentours de 13 h 50. Un temps clair règne sur le parc naturel de la péninsule de Dilek, qui borde la mer Égée, dans le district turc de Kuşadası, face à l’île grecque de Samos. Un navire de gardes-côtes turcs repère un corps dénudé. Il gît sur une crique rocheuse, au creux d’une baie isolée, non loin du village de Güzelçamlı. Deux jours plus tard, une autre dépouille est découverte, cette fois-ci par des navires, dans le même secteur. Il flotte à 200 mètres des rivages turcs.

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