Jugé pour viol en Suisse, Tariq Ramadan se présente comme victime d’un « traquenard »
Au premier jour de son procès, l’islamologue a nié tout rapport sexuel avec la plaignante, qu’il accuse de « harcèlement ». Il évoque un « piège », exploité par ses « ennemis idéologiques » pour lui nuire.
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GenèveGenève (Suisse).– Tout sépare Tariq Ramadan de Brigitte* : leur version des faits, leur exposition médiatique – les caméras le poursuivent quand il entre et sort du palais de justice, elle s’en cache tant bien que mal avec des lunettes fumées et un masque chirurgical ; même un paravent a été installé dans la salle d’audience, de rigueur en Suisse lorsqu’une plaignante demande à ne pas croiser le regard de celui qu’elle désigne comme son agresseur.