« Être activiste féministe ou femme politique en Haïti devient de plus en plus dangereux »
En Haïti, les femmes sont au premier rang des victimes des exactions des gangs armées. Celles qui tentent de leur venir en aide sont également prises pour cible. Témoignage de Pascale Solages, coordonnatrice générale de Nègès Mawon, l’une des principales organisations féministes en Haïti.
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PascalePascale Solages est la coordonnatrice générale de Nègès Mawon, l’une des principales organisations féministes en Haïti. Nous l’avons interrogée sur la crise actuelle dans le pays des Caraïbes et sur l’éventualité d’une intervention étrangère. En octobre dernier, après l’appel du premier ministre Ariel Henry en faveur d’une intervention, Nègès Mawon avait cosigné un texte rappelant que « le mouvement féministe haïtien s’enracine dans la lutte contre l’occupation américaine (1915-1934) qui, au tout début, dénonçait les violences sexuelles exercées par les marines ».