À l'heure où la bande de Gaza résonne de nouveau des bruits de guerre, les États-Unis se désengagent de plus en plus du conflit. Les priorités d'un second mandat pour le président américain sont ailleurs.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’est triste à constater, surtout au moment où la bande de Gaza résonne de nouveau des bruits de guerre (lire les dernières informations ici), mais le commentaire le plus réaliste sur l’implication des États-Unis dans la recherche d’un compromis entre Israéliens et Palestiniens est venu de l’adversaire défait à la présidentielle américaine, Mitt Romney. Dans la fameuse vidéo cachée où il estimait que 47% des Américains ne voteraient pas pour lui car ils étaient des « profiteurs », il déclarait également : « Nous espérons un certain niveau de stabilité, mais il faut reconnaître que cela restera un problème non résolu. Nous connaissons cela avec la Chine et Taïwan. Bien sûr la situation reste tendue, mais nous vivons avec… Et nous remettons la résolution du problème à demain en espérant qu’au final, d’une manière ou d’une autre, quelque chose se produira qui le résoudra. »
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.