La directrice de Frontex menacée par une enquête de l’Office anti-fraude de l’UE
La patronne par intérim de l’agence européenne de gardes-frontières était bien placée pour être confirmée à son poste le 20 décembre. D’après nos informations, la Lettone est cependant concernée par des investigations de l’OLAF. Et son nom est associé au « dossier Baltic Tours », du nom d’une agence de voyage utilisée par Frontex dans des conditions ayant suscité des critiques en interne.
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C’estC’est l’histoire d’une institution qui n’apprend jamais de ses erreurs. Où une crise semble devoir succéder à une autre. Pour Frontex, l’agence européenne de gardes-côtes et de gardes-frontières, la date du 20 décembre devait marquer le début d’une nouvelle ère, après la démission de son directeur exécutif, le Français Fabrice Leggeri, en avril dernier, plombé par des révélations médiatiques sur sa gestion et une enquête du gendarme anti-fraude de l’Union européenne, l’OLAF. Or l’élection de sa successeure « naturelle » à la tête de Frontex, la Lettone Aija Kalnaja, censée advenir dans cinq jours, a désormais du plomb dans l’aile.
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