Défense et diplomatie Analyse

L’administration américaine en quête d’une politique arabe

Même si les États-Unis ont penché au dernier moment en faveur des manifestants égyptiens, Washington ne s'est pas encore résolu à suivre ses beaux discours quand ses intérêts immédiats sont en jeu.

Thomas Cantaloube

Après avoir été critiquée pour ses zigzags lors des dix-huit jours de la crise égyptienne qui ont abouti au départ d'Hosni Moubarak, l'administration américaine a trouvé la parade, au moins en termes de communication. Elle a ainsi laissé filtrer, mercredi, qu'au mois d'août dernier, Barack Obama avait commandé à ses équipes un rapport sur l'agitation dans le monde arabe. Ledit compte-rendu, 18 pages classées secret défense, identifiait quatre pays particulièrement « sensibles » : l'Egypte, la Jordanie, le Yémen et Bahreïn. Mais cette révélation en forme d'excuses est à double tranchant.

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