Corruption

Panama papers: le Kremlin fait marcher à tout-va sa machine à propagande

Cette semaine, Vladimir Poutine a une fois de plus expliqué que Sergueï Roldouguine, son ami violoncelliste éclaboussé par les révélations des Panama papers, s'était lancé dans les affaires pour acheter à l'étranger des instruments de musique. Parallèlement, la chaîne officielle Rossia a lancé sa contre-attaque en accusant l'opposant Alexeï Navalny d'être un espion.

Agathe Duparc

Tout est donc vrai ou presque. Depuis les révélations des Panama papers sur les affaires cachées du violoncelliste Sergueï Roldouguine, l’ami d’enfance de Poutine, la stratégie du Kremlin n'aura pas été de nier l’évidence, mais de remettre encore et toujours ces fuites dans le contexte d’une « guerre de l’information » contre la Russie et ses dirigeants, orchestrée par les États-Unis. Avec le soutien bienvenu de certains, comme WikiLeaks qui, dès le 5 avril, expliquait dans un tweet que « l’attaque contre Poutine a été produite par le OCCRP [Organized crime and corruption reporting project] dont les cibles sont la Russie et l’ex-URSS avec des financements d’USAID [l'agence de développement américaine] et Soros », ce qui remettrait en cause la probité de l’enquête.   

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