L'Elysée «célèbre», ce 19 juin, les trois premiers mois de la guerre lancée contre Kadhafi. Mais le pouvoir se fait discret sur ce conflit révélateur de son irresponsabilité, et destructeur de certains espoirs portés par les révolutions arabes.
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L'ElyséeL'Elysée a « célébré » dimanche 19 juin les trois premiers mois de la guerre lancée contre le tyran Mouammar Kadhafi. Au fait, en parle-t-on encore ? Le pouvoir se garde d'évoquer le sujet après les coups de trompette triomphalistes du mois de mars. Les médias, qui avaient quasi-unanimement applaudi cette entrée en guerre mise en scène par Bernard-Henri Lévy (« Enfin ! », titrait Laurent Joffrin, du Nouvel Observateur), n'en parlent plus guère. Car au-delà des communiqués en langue toute militaire de l'Otan, un premier bilan se révèle inquiétant, voire catastrophique.