Sortir l’Europe du marasme, d’accord, mais on s’y prend comment ? À l’approche du sommet de Bratislava, censé tirer les leçons du Brexit pour l’avenir de l’UE, le Français Pierre Calame plaide pour une « assemblée instituante » à base de tirage au sort et de cahiers de doléances, qui pourrait terminer ses travaux avant les européennes de 2019.
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C’est devenu le passe-temps favori des observateurs de l’Europe : dresser la liste des crises qui risquent d’engloutir l’UE. Cet été encore, les « polycrises » – pour reprendre le terme cher à Jean-Claude Juncker, le patron de la Commission – ne manquent pas. Elles ont un point commun : elles semblent toutes extrêmement complexes à résoudre. La santé des banques italiennes – et de l’économie de la Péninsule en général – menace de relancer la crise de l’euro à l’automne. L’énième raidissement du régime turc fragilise un peu plus l’accord conclu entre Bruxelles et Ankara sur les migrants en début d’année, alors qu’un référendum explosif sur le sujet se prépare dans la Hongrie de Viktor Orban. Les récents regains de tension entre Moscou et Kiev sur la Crimée, eux, risquent de tuer ce qu’il reste des « accords de Minsk » de 2015. Quant au Brexit, rien n’est réglé : la traduction concrète du référendum de juin va mobiliser les énergies d’une armée de négociateurs pendant des années à Bruxelles, tant la stratégie de Londres semble, deux mois après le vote, encore très floue. Autant de dossiers, pour ne citer que ceux parmi les plus médiatisés de l’été, qui malmènent l’avenir de l’UE.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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