Avec la Libye, la Turquie tente de briser son isolement en Méditerranée orientale
À la veille de la conférence internationale de Berlin sur la crise libyenne, la Turquie est plus que jamais résolue à maintenir sur pied le gouvernement de Tripoli, menacé par les forces du maréchal Haftar. Ankara, qui a annoncé de nouveaux envois de troupes, a besoin de la Libye pour briser son isolement en Méditerranée orientale, sur fond d’enjeux énergétiques.
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Istanbul (Turquie), de notre correspondant.– Depuis près d’un an, la Turquie tient à bout de bras la seule autorité reconnue comme légitime par l’ONU en Libye, le gouvernement d’union nationale (GNA, pour Government of National Accord) du premier ministre Fayez al-Sarraj. Au printemps dernier, ce sont les drones armés et les blindés fournis par Ankara, ainsi que les premiers contingents de combattants syriens transférés en Libye par l’entremise de la Turquie, qui ont permis au GNA d’enrayer l’offensive de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, basé dans l’est du pays, et de son Armée nationale libyenne (ANL).
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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