Un juge vous manque et le conservatisme américain est dépeuplé
La mort inattendue du magistrat de la Cour suprême des États-Unis Antonin Scalia est devenue un enjeu crucial de l'élection présidentielle. Après un demi-siècle de domination conservatrice, l'institution pourrait basculer à gauche.
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On est parfois tenté de se taper la tête contre les murs lorsqu’on écoute les militants et élus républicains aux États-Unis. Depuis des semaines, lors des primaires de l’Iowa et du New Hampshire, on a entendu des candidats conservateurs et leurs électeurs vanter le respect scrupuleux de la Constitution, qui revêt souvent un caractère aussi sacré que la Bible – ce qui n’est pas peu dire. Des postulants à la Maison Blanche comme Ted Cruz et son rival Marco Rubio, tous deux issus des rangs du Tea Party, ne cessent de proclamer à longueur de meetings leur intention de restaurer la Constitution des États-Unis qu’Obama aurait, au choix, « piétinée », « violée », « oubliée », « dénaturée », et on en oublie.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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