À ceux qui doutaient encore de la dérive autoritaire, depuis plusieurs années, du gouvernement équatorien dirigé par Rafael Correa, l’éruption du volcan Cotopaxi est venue confirmer que tout prétexte était bon pour tenter de museler toute forme d’opposition. L’exécutif a en effet décrété l’état d’exception pour gérer cette catastrophe naturelle mais il a également, au passage, établi une censure des moyens de communication et s’est arrogé le droit de suspendre un certain nombre de libertés fondamentales.
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