Europe

Au Parlement européen, la révolution éthique n’a pas eu lieu

Un nouveau scandale de corruption présumée frappe le Parlement européen, impliquant cette fois-ci des lobbyistes de Huawei. Après le Qatargate, les députés européens promettaient pourtant une révolution éthique dans l’hémicycle.

Cédric Vallet

Bruxelles (Belgique).– Deux ans après le « Qatargate », un nouveau scandale de corruption présumée touche le Parlement européen. Cette fois-ci, c’est l’entreprise chinoise Huawei qui, par l’intermédiaire de ses lobbyistes bruxellois, aurait tenté d’influencer les élu·es de Strasbourg et Bruxelles à coups de voyages, d’invitations prestigieuses et de rémunérations occultes. Des bureaux du Parlement européen sont sous scellés, des perquisitions ont été ordonnées par la justice belge, et des arrestations ont eu lieu. L’affaire, révélée par le quotidien belge Le Soir, l’hebdomadaire Knack et par Follow The Money, plonge à nouveau l’hémicycle européen dans le trouble.

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