La menace de l’Etat islamique en Inde est-elle sérieuse?
Les circonstances suspectes d’un attentat présumé à bord d’un train près de Bhopal, début mars, relancent le débat sur les velléités d’implantation de l’EI dans le sous-continent. Certains experts crient à la manipulation électoraliste des nationalistes hindous.
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Bombay (Inde), de notre correspondant.- La rumeur courait depuis des mois, mais elle a soudainement pris consistance mardi 7 mars : l’organisation État islamique (EI) a débarqué en Inde. C’est du moins ce que les autorités indiennes ont tenté de faire accroire, relayées par des médias bienveillants. Ce jour-là, une explosion de faible intensité s’est produite en milieu de matinée à bord d’un train de voyageurs reliant Bhopal à Ujjain, au Madhya Pradesh, faisant une dizaine de blessés. Quelques heures plus tard, la police a annoncé avoir arrêté trois hommes dans un bus circulant du côté de la ville de Pipariya, à environ 250 km d’Ujjain, lesquels auraient aussitôt livré le nom d’un prétendu commanditaire, Mohammad Saifullah, qui sera abattu la nuit suivante à Lucknow, capitale de l’Uttar Pradesh voisin.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
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