Mineurs étrangers: à Marseille, la justice rappelle le département et l’Etat à leurs obligations
Des dizaines de mineurs étrangers sont abrités depuis des mois dans un squat insalubre. Lundi, la justice a ordonné en urgence au département et au préfet des Bouches-du-Rhône, qui se renvoient la balle, d’assurer leur hébergement.
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Le tribunal administratif (TA) de Marseille va aider l’État à tenir (une partie de) ses promesses, au moins dans les Bouches-du-Rhône. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance avait promis il y a un mois que les mineurs non accompagnés (MNA) seraient « mis à l’abri ». Associations et avocats n’ont cessé d’alerter et de demander que des mesures contraignantes soient prises. Dans une décision rendue lundi 20 avril, le juge des référés du TA de Marseille, saisi par Médecins du monde (MDM) et Médecins sans frontières (MSF), enjoint au département des Bouches-du-Rhône et au préfet « d’assurer l’hébergement d’urgence et l’assistance » de mineurs abrités dans des conditions d’hygiène et de sécurité effrayantes dans le squat de Saint-Just, où quelques deux cents personnes se trouvent actuellement hébergées. Parmi ceux-ci, une cinquantaine de jeunes.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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