En Russie, l’écologie aussi est victime de la répression
Les ONG écologistes n’échappent pas, à l’instar de toute la société civile, à la violence de l’État russe. Vendredi 19 mai, Greenpeace a été déclarée « indésirable » dans le pays. Sous couvert de soutenir l’économie en ce temps de guerre, les autorités bâillonnent les structures garde-fou et assouplissent la législation environnementale.
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MoscouMoscou (Russie).– La nouvelle a secoué le milieu de la protection de l’environnement en Russie. Le 10 mars dernier, la branche russe du Fonds mondial pour la nature (WWF), une des ONG écologistes les plus importantes du pays, a été classée « agent de l’étranger ». Le ministère de la justice l’accuse d’avoir « tenté d’influencer les décisions des autorités russes » et d’avoir « entravé la mise en place des projets industriels et d’infrastructures » sous prétexte de défendre l’environnement.