De notre envoyé spécial à Bruxelles
Les eurosceptiques vont-ils faire la loi au parlement européen l'an prochain ? La perspective tétanise bon nombre d'observateurs à Bruxelles, à l'approche d'un scrutin test, organisé du 22 au 25 mai 2014 dans les 28 États membres (les 27, à quoi s'ajoute la dernière arrivée, la Croatie, qui rejoint l'UE ce 1er juillet).
Ces élections vont aussi introduire une nouveauté : chaque parti européen est incité à présenter son candidat à la présidence de la commission. Si bien que les électeurs voteront pour deux noms : celui du candidat de leur circonscription et celui d'un « super-candidat » pour remplacer José Manuel Barroso.
Aux yeux de certains, c'est une petite révolution, qui va davantage légitimer le patron de l'exécutif européen, et « européaniser » les campagnes électorales d'ordinaire trop nationales. Pour d'autres, ce « ticket » n'est qu'un gadget : dans les faits, le traité de Lisbonne n'explicite pas cette procédure et les capitales garderont, in fine, le dernier mot, comme elles l'ont fait lors de la reconduction de José Manuel Barroso en 2009.
Comment les écuries européennes se préparent-elles à cette bataille d'un nouveau genre ? À moins d'un an du scrutin, passage en revue des candidats – déclarés ou non – et des procédures choisies pour les désigner.
1 - Socialistes: Schulz en solitaire ?
Européennes 2014: les écuries se préparent en ordre dispersé
Nouveauté pour les élections européennes à venir : chaque parti est censé présenter un « super candidat » pour faire campagne dans toute l'Europe, et devenir, s'il arrive en tête, président de la commission. À Bruxelles, les stratégies s'affinent, à moins d'un an du scrutin. De Michel Barnier à Alexis Tsipras, en passant par José Bové ou Martin Schulz, passage en revue des candidats potentiels.
30 juin 2013 à 10h26