AlorsAlors que Bagdad avait demandé mercredi à Washington des frappes aériennes pour contrer l'avancée de djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), le président américain Barack Obama n'a pas exclu, jeudi, d'éventuelles frappes ciblées. Washington pourrait envoyer jusqu'à 300 conseillers militaires en Irak pour « entraîner, assister et soutenir » les forces irakiennes. Barack Obama va dépêcher le secrétaire d'Etat John Kerry pour discuter du conflit avec les dirigeants moyen-orientaux.
Ces conseillers, vraisemblablement issus des forces spéciales, ne seront pas des troupes qui iront au combat, a-t-il prévenu, ajoutant qu'avec les moyens de surveillance américains déjà déployés en Irak, Washington va être prêt à « une action militaire ciblée et précise si et quand nous déterminerons que la situation sur le terrain l'exige ».
Le président américain a précisé que toute décision d'action militaire se ferait « en étroite consultation avec le Congrès, les dirigeants irakiens et ceux de la région ». Les Etats-Unis sont prêts à créer des « centres opérationnels conjoints », à Bagdad et dans le nord de l'Irak, afin de partager les renseignements et coordonner la planification des opérations contre les djihadistes de l'EIIL.
Les Etats-Unis ont déjà renforcé ces derniers jours leurs vols de surveillance du territoire irakien, y compris à l'aide de drones et de chasseurs F-18 décollant du porte-avions George H.W. Bush, qui croise actuellement dans le Golfe.