La question du maintien en détention de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo vient de donner lieu à une décision inédite à la Cour pénale internationale : la chambre d’appel de la Cour demande aux magistrats, qui avaient refusé en mars de le libérer, de réexaminer la situation.
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LaLa défense de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu par la Cour pénale internationale (CPI) depuis novembre 2011, vient d’enregistrer une petite victoire. Ce 19 juillet, la chambre d’appel de la CPI devait dire si les juges de première instance chargés de juger l’ancien chef d’État avaient eu raison de rejeter, en mars 2017, sa 11e demande de mise en liberté provisoire. Verdict : la chambre de première instance a eu tort et sa décision de mars est annulée. Elle va devoir procéder à un « nouvel examen » pour déterminer si Laurent Gbagbo « doit être maintenu en détention ou mis en liberté, avec ou sans conditions ». L’ancien dirigeant de la Côte d’Ivoire est jugé depuis janvier 2016 pour de présumés crimes contre l’humanité, qui auraient été commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011 dans son pays.