Pakistan, Chine, Moyen-Orient: l’Inde opère un tournant diplomatique
L’attaque terroriste contre une base de l’armée indienne au Cachemire, dimanche 18 septembre, pousse le premier ministre indien, Narendra Modi, arrivé à mi-mandat, à clarifier sa politique étrangère : resserrer les liens avec les voisins immédiats et hausser le ton à l’égard des ennemis de toujours.
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Qui se souvient des non-alignés ? Et qui sait qu'ils existent encore ? Les cent vingt États membres du mouvement, lancé en 1961 par l'Égypte de Nasser, la Yougoslavie de Tito et l'Inde de Nehru pour offrir une alternative à la binarité de la guerre froide, se sont retrouvés la semaine dernière dans l'île de Margarita, au Venezuela, sous la surveillance de quatorze mille soldats de l'armée bolivarienne déployés par leur hôte, le président Nicolas Maduro. Étonnamment, le premier ministre indien, Narendra Modi, a préféré rester chez lui, alors que la plupart des autres pays non-alignés ont été représentés par leur chef d'État ou de gouvernement. C'est la seconde fois seulement, en un demi-siècle, que l'Inde boude. Signe que la diplomatie indienne amorce un nouveau virage.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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