Au lendemain du «coup d'Etat», Barcelone reste mobilisée
La police espagnole a déclenché mercredi une vaste opération destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne, prévu par les autorités locales le 1er octobre mais interdit par la justice constitutionnelle espagnole. Quatorze responsables catalans ont été arrêtés.
Avec Irène Casado, envoyée spéciale à Barcelone.- « Liberté ! Démocratie ! », « Nous allons voter » ou « La rue est toujours à nous ! ». La mobilisation se poursuit ce jeudi à Barcelone, après la vaste opération policière de la veille destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Des membres de l’Assemblée nationale catalane ont appelé à une « mobilisation permanente » pour défendre le droit à l’autodétermination. Des milliers de personnes se sont rassemblées devant le Tribunal supérieur de justice de Catalogne, réclamant la libération des onze personnes arrêtées, et toujours en garde à vue jeudi soir, à cause de leur rôle dans l’organisation du référendum prévu le 1er octobre. Dans la nuit de mercredi à jeudi, de nombreux Catalans étaient déjà descendus dans la rue.