Au lendemain du «coup d'Etat», Barcelone reste mobilisée
La police espagnole a déclenché mercredi une vaste opération destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne, prévu par les autorités locales le 1er octobre mais interdit par la justice constitutionnelle espagnole. Quatorze responsables catalans ont été arrêtés.
Avec Irène Casado, envoyée spéciale à Barcelone.- « Liberté ! Démocratie ! », « Nous allons voter » ou « La rue est toujours à nous ! ». La mobilisation se poursuit ce jeudi à Barcelone, après la vaste opération policière de la veille destinée à empêcher la tenue du référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Des membres de l’Assemblée nationale catalane ont appelé à une « mobilisation permanente » pour défendre le droit à l’autodétermination. Des milliers de personnes se sont rassemblées devant le Tribunal supérieur de justice de Catalogne, réclamant la libération des onze personnes arrêtées, et toujours en garde à vue jeudi soir, à cause de leur rôle dans l’organisation du référendum prévu le 1er octobre. Dans la nuit de mercredi à jeudi, de nombreux Catalans étaient déjà descendus dans la rue.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.