Le président turc Recep Tayyip Erdogan en rêvait depuis longtemps : lancer son armée à l’assaut d’Afrin, l’une des trois enclaves tenues par les milices kurdes syriennes des Unités de protection du peuple (YPG) et de sa branche politique, le Parti de l’union démocratique (PYD), le long de frontière syro-turque. Depuis plusieurs jours, le chef d’État annonçait depuis Ankara l’imminence de l’offensive. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, l’artillerie turque a effectivement commencé le pilonnage du petit territoire, que l’on appelle « canton », puis son aviation a pris le relais.
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