Les refoulements aux frontières européennes fragilisent la position du directeur de Frontex, Fabrice Leggeri. Son agence est soumise à plusieurs enquêtes, dont une de l’office européen anti-fraude. Des députés demandent sa démission.
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BruxellesBruxelles (Belgique).– Fabrice Leggeri, le directeur de Frontex, est cerné de toutes parts. Sa position, à la tête de l’agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, est fragilisée suite à de récents scandales concernant des refoulements de demandeurs d’asile vers la Turquie, auxquels aurait participé Frontex. Des députés appellent à sa démission (voir la mise à jour en boîte noire à l’occasion de la republication de cet article). La médiatrice européenne, Emily O’Reilly, a ouvert une enquête le 11 novembre dernier pour évaluer le fonctionnement du mécanisme de plainte interne à Frontex. Même l’office européen de lutte anti-fraude investigue et scrute la gestion de l’agence.