L’ONU est incapable de réprimer les scandales sexuels
Des centaines d’accusations d’abus et de violences sexuelles ont visé ces dernières années des personnels de l’ONU, civils et militaires, lors des missions de paix. La crédibilité de l’organisation internationale est entachée par ces scandales récurrents. En dépit des promesses de « tolérance zéro », le nombre des victimes croît. Plongée au cœur d’une machine qui sait si bien gérer l’impunité. Cette enquête est publiée dans le cadre de l’opération « Zero Impunity ».
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« Appelez Camille*, dites-lui que vous êtes une amie de fac. Parlez-lui en français. Il attend votre appel. » Camille est fonctionnaire à l’ONU depuis dix ans. À Manhattan, à l’opposé des quartiers généraux des Nations unies, il accepte de nous rencontrer. Durant quatre heures, il va nous dévoiler les multiples dysfonctionnements de l'appareil disciplinaire interne, dont il est l'un des rouages. Cet appareil est censé instruire et sanctionner les affaires de violences et agressions sexuelles qui mettent en cause des personnels des Nations unies.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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