Argent libyen: Sarkozy est mis en examen pour corruption
La garde à vue de Nicolas Sarkozy a pris fin, mercredi 21 mars, autour de 17 h 30. Les juges se sont rendus dans la soirée à l’Office anticorruption de la police judiciaire, situé à Nanterre (Hauts-de-Seine), afin de notifier la mise en examen de l’ancien président français pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.
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Après deux journées d’interrogatoires intenses, la garde à vue de Nicolas Sarkozy dans l’affaire libyenne a pris fin, mercredi 21 mars, aux alentours de 17 h 30. Les juges d’instruction chargés du dossier se sont rendus eux-mêmes dans les locaux de l’Office anticorruption de la police judiciaire, situés à Nanterre (Hauts-de-Seine), afin de signifier à l’ancien chef de l’État français sa mise en examen pour corruption passive, financement illicite de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
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