Afrique(s) Chronique

Maghreb : sale temps pour les libertés

Le cas de Boualem Sansal, âgé et malade, est particulier par sa dimension politico-diplomatique, au cœur du froid polaire entre la France et l’Algérie. Son procès s’insère dans une vague répressive post-printemps arabe qui s’étend à tout le Maghreb. Et qui ne cesse de se durcir.  

Omar Brouksy

À chaque pays, son prisonnier politique âgé ou malade : au Maroc, il s’appelle Mohammed Ziane, 82 ans, avocat, ancien bâtonnier et ancien ministre des droits de l’homme d’Hassan II (1929-1999), le père de l’actuel roi ; en Tunisie, Rached Ghannouchi, 84 ans, fondateur du parti islamiste Ennahda et ancien président du parlement ; enfin, Boualem Sansal, arrêté à Alger depuis novembre 2024 et dont le procès est en cours, risque une peine d’au moins 10 ans.

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