Yoaní Sánchez : «Le régime cubain a une peur panique d'Internet»
L'île va-t-elle enfin sortir de son isolement informatif ? Pour 90% des Cubains, la seule source d'information est encore officielle. Pour les autres, l'accès à Internet est cher, lent et contrôlé. Rencontre avec Yoaní Sánchez, blogueuse presque sans connexion, qui raconte sans concession ce qu'est la vie quotidienne sous le régime Castro.
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De notre envoyé spécial à Cuba, Raphaël Morán.- Se connecter à Internet à Cuba relève de l'exploit. Ou du sacrifice financier. Une connexion publique, uniquement possible dans les hôtels, coûte entre 4 et 7 euros de l'heure. Et il faut s'armer de patience car le haut débit n'existe pas. Cuba est un pays où le doux bruit du modem 56K résonne encore. Longtemps, les autorités cubaines ont justifié le piètre état du réseau par l'embargo américain. Ne pouvant se connecter aux câbles sous-marins qui passent pourtant à quelques kilomètres des côtes cubaines, l'île accède à Internet en passant par le satellite. Ce qui limite considérablement la bande passante: elle est rare et chère.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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