Élections italiennes : après Draghi, l’extrême droite

En Italie, la post-fasciste Giorgia Meloni cherche à faire oublier ses racines

Elle espère devenir l’an prochain la première femme à présider le Conseil en Italie. Héritière d’un parti post-fasciste, ancienne ministre de Berlusconi, Giorgia Meloni se démène pour bâtir un parti conservateur plus respectable, en courtisant l’électorat de Matteo Salvini. Une tentative périlleuse de « dédiabolisation ».

Ludovic Lamant

Rome (Italie).– Le bureau de Francisco Giubilei se situe à cinq minutes à pied d’une pyramide monumentale construite dans l’Antiquité, qui donne son nom à ce quartier central de Rome, Piramide. Il se trouve aussi à quelques enjambées d’un élégant cimetière, épargné par les flux touristiques, où il est possible de se recueillir, quand le gardien daigne ouvrir la porte, sur les tombes du poète Keats ou du philosophe communiste Gramsci.

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