Ce que peut apporter l’élection du nouveau président iranien

Une semaine après avoir remporté le scrutin dès le premier tour, Hassan Rohani tend une main à l'Occident sur le dossier nucléaire. Mais que peut-il apporter dans le contexte d’un régime qui s’appuie de plus en plus sur l’armée pour prévenir toute révolte de la société civile ?

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Le futur président pourra-t-il changer le quotidien des Iraniens et infléchir la politique nucléaire de la République islamique ? En Iran, le chef de l’État n’est pas le président de la République, mais le Guide suprême de la révolution. La marge de manœuvre de Hassan Rohani, élu dès le premier tour le 14 juin avec plus 50,68 % des suffrages, s’annonce donc limitée. Comme l’élection surprise du réformateur de Mohammad Khatami en 1997, la victoire de Rohani suscite cependant une certain enthousiasme en Iran, après deux mandats d’Ahmadinejad marqués par la fraude électorale, la répression de la société, la gabegie économique et l’affrontement diplomatique sur la question nucléaire.

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