Amériques Note de veille

Snowden, Manning: les "whistleblowers" taraudent la presse américaine

Alors que Bradley Manning vient d'être condamné à 35 ans de prison, la presse américaine se polarise sur la tournure prise par l'affaire Snowden. Spécialistes des médias et journalistes s'interrogent sur la nature de leur métier et la place à donner aux lanceurs d'alerte.

lorraine kihl

L'arrestation abusive à l'aéroport d'Heathrow du compagnon du journaliste Glenn Greenwald, puis l'annonce de la destruction de disques durs dans les locaux du Guardian ont suscité de vives réactions dans la presse américaine. Sur son compte Twitter, le journaliste d'investigation du journal britannique a passé ces derniers jours à rectifier les propos parfois calomnieux et les citations détournées que la presse publiait. Comme ce fut le cas lors des premières révélations de Wikileaks en 2010, la figure du lanceur d'alerte (« whistleblower » en anglais) et l'utilisation des données « illégales » suscite gêne, antipathie ou interrogation.

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