En arrachant son indépendance en 1993 après trente ans de guerre, l’Érythrée est devenue l’un des plus jeunes pays au monde. Deux décennies plus tard, ce petit pays de la Corne de l’Afrique produit l’un des principaux contingents de migrants au monde. Chaque mois, plus de cinq mille personnes fuient le pays. Explications.
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De notre correspondant à Addis-Abeba (Éthiopie). - L’Érythrée est sans doute le seul pays dont la population fuit le progrès. C’est en tout cas ce qu’affirme implicitement un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), publié en 2014. L’entité onusienne s’y félicite que ce petit pays de la Corne de l’Afrique ait atteint plusieurs « Objectifs du millénaire », ces aiguillons onusiens en matière de développement. Ainsi, en deux décennies d’indépendance, l’Érythrée aurait réduit des deux tiers la mortalité infantile, divisé par quatre la mortalité maternelle et maintenu « un niveau exceptionnellement bas » des taux de prévalence du VIH et de la tuberculose. De quoi faire de l’Érythrée, toujours d’après le PNUD, « une vitrine des succès en matière de santé ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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