Une victoire de Syriza permettrait-elle enfin de traiter les scléroses de l'économie grecque, auxquelles l'austérité version Troïka (UE-FMI-BCE) n'a pu remédier ? Ni la dette publique, ni le maintien ou non dans la zone euro ne sont vraiment le problème alors que la chasse aux rentes, le démantèlement d’un État clientéliste et une réforme de la fiscalité sont restés largement lettre morte. Explications.
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ErrareErrare humanum est, perseverare... Ce fut à l’évidence une erreur grossière, induite par une fraude qui ne l’était pas moins, d’admettre la Grèce dans la zone euro (lire ici). Ce fut très probablement une faute de l’y maintenir en 2010, la facture sociale à payer étant disproportionnée. Mais il ne s’agissait évidemment pas de « sauver la Grèce » et son peuple mais avant tout les banques européennes, notamment allemandes et françaises. Le temps, ce puissant analgésique, a-t-il changé les données du problème ? Autrement dit, la mauvaise décision d’hier peut-elle être la bonne réponse aujourd’hui et à quelles conditions ?
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