En Thaïlande, des élections sous le contrôle de la junte militaire
Dimanche, plus de 51 millions de Thaïlandais sont appelés à voter aux élections législatives, une première depuis huit ans. Face à la junte militaire au pouvoir, et en dépit des violences passées, des voix de la réconciliation nationale sont parvenues à transformer le scrutin en un référendum sur la mainmise de l’armée.
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Bangkok (Thaïlande), correspondance. - Dans une petite salle sombre au cœur du marché de Klang Tai, à quelques pas du Monument de la démocratie dans le quartier historique de la capitale, Lertsak Kumkongsak présente le programme du parti Samanchon (« Les gens du peuple ») à une cinquantaine de militants, quelques journalistes et autant de policiers en civil. « Nous sommes des villageois qui participons depuis longtemps à la vie politique, déclare-t-il. La frustration sous une dictature injuste qui oppresse les gens ordinaires nous a motivés à concourir pour les élections. Tous ces gens ont été exclus du processus politique depuis la destruction du système parlementaire et nous devons restaurer la démocratie. Nous nous portons volontaires pour représenter les électeurs au Parlement. »
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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