Rafale: comment la France a mangé son chapeau en Inde
La signature annoncée du contrat entre l’armée de l’air indienne et Dassault pour l'achat de 36 Rafale marque un tournant tactique à Delhi, dont l’obsession est aujourd’hui la Chine, et non plus le Pakistan.
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De notre correspondant à Bombay (Inde). - Même Serge Dassault a dû se pincer, mercredi 21 septembre 2016, lorsque la grande nouvelle est arrivée à ses oreilles en fin de journée : l'Inde achète le Rafale. Lors d’une réunion du conseil de sécurité du gouvernement indien, le premier ministre Narendra Modi a donné son accord à la signature avec la France d'un accord intergouvernemental portant sur la fourniture de 36 avions de combat, pour un montant proche de 8 milliards d'euros. Il y aura bientôt quatre ans que Delhi a fait le choix du Rafale mais des négociations interminables, ponctuées de rebondissements dont les Indiens ont le secret, ont bien failli faire perdre patience à Dassault Aviation et à François Hollande, qui s'était aventuré plusieurs fois à annoncer la signature « imminente » du marché. L'appel d'offres de l'armée de l'air indienne remonte à 2005 et c'est Jacques Chirac qui, depuis l'Élysée, avait encouragé son grand ami Serge Dassault à se lancer dans cette épopée. C’est dire combien d’eau a coulé sous les ponts entretemps.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
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