Après une campagne désastreuse, le SPD face au spectre d’une nouvelle “GroKo”
Après avoir créé l’espoir à gauche, le candidat Martin Schulz a enchaîné les faux pas électoraux et a été incapable de maîtriser sa campagne, d’ores et déjà grand perdant du scrutin de dimanche face à Angela Merkel. Arithmétiquement, une grande coalition CDU/SPD reste l’option la plus solide, mais de nombreux sympathisants sociaux-démocrates considèrent cette nouvelle « GroKo » (grosse coalition) comme un suicide.
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Berlin (Allemagne), de notre correspondant.– Le jeune Berlinois Matoi Ma-Handy, issu d’une famille germano-camerounaise, n’arrive pas à s’expliquer l’effondrement de son champion Martin Schulz. Il a dix-neuf ans et a pris sa carte du SPD à la section de Berlin-Friedenau dès 2014. Quand son emploi du temps le permet, il milite chez les « Jusos », les jeunes sociaux-démocrates. Parce que le SPD défend « l’égalité sociale, la construction européenne et un système fiscal plus juste », précise-t-il. Mais aussi parce qu’il croit possible qu’un jour, une vraie alternative sociale composée du SPD, des écologistes et de Die Linke pourra se former à gauche : « C’est l’espoir qui s’est levé chez les Jusos à la nomination de Martin Schulz en janvier. Il est européen, expérimenté et il semblait prêt à discuter sur une vraie union de la gauche allemande », se rappelle-t-il.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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