Le sommet de la francophonie réactive l'hostilité envers la France
Madagascar, cinquième État le plus pauvre du monde, accueille, du 22 au 27 novembre, le sommet de la Francophonie. Si cet événement permet de replacer le pays sur la scène internationale, il est très critiqué à Antananarivo, la capitale, où la langue française est de moins en moins parlée et la France considérée comme une puissance hostile.
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De notre envoyée spéciale à Madagascar. - Deux nouvelles routes, des coups de pinceau donnés ici et là, une extension pour le tarmac de l’aéroport, un centre de conférences doté d’un hôtel, un fort déploiement policier et militaire… La capitale de Madagascar, Antananarivo, a été en partie « relookée », parfois à la va-vite, pour accueillir cette semaine le 16e sommet de la Francophonie, grand raout organisé tous les deux ans par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Au moins 3 000 personnes de 80 pays sont attendues, dont une trentaine de chefs d’État – le président français François Hollande sera là.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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