La finance s'est emparée du monde du football. Fin 2015, la société XXIII a ainsi racheté pour 73 millions de dollars de dettes de transferts. Elle a ensuite mélangé ces dettes de clubs au sein d’un produit financier, qu’elle a revendu à la découpe. Et qui s'est retrouvé à Wall Street, puis à la bourse des îles Caïmans. Façon subprimes.
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Dans le monde merveilleux du foot moderne, les dettes des clubs se retrouvent cotées en Bourse aux îles Caïmans. Impossible ? Et pourtant, si… Prenons le cas du milieu de terrain français Giannelli Imbula. L’Olympique de Marseille l’a vendu en juin 2015 au FC Porto pour 20 millions d’euros, payables en plusieurs fois (lire notre enquête ici). Sauf que faute d'avoir reçu un premier paiement à temps, l’OM revend la créance suivante envers Porto (9,65 millions) à la société financière britannique XXIII Capital. L’avantage : le club marseillais touche tout de suite l'intégralité de la somme. En contrepartie, ça lui coûte une commission. Charge ensuite à XXIII de récupérer l'argent auprès du club portugais.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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