La justice espagnole a envoyé en prison ce vendredi Jordi Turull et d'autres de ses collègues indépendantistes. Ce député semblait pourtant sur le point d'être investi samedi à la présidence de la Catalogne. Face à cette offensive inédite de la justice, la stratégie des indépendantistes patine.
Trois mois après les élections du 21 décembre en Catalogne, le bloc indépendantiste, sorti majoritaire des urnes, peine toujours à investir un président pour cette région de 7,5 millions d’habitants. L’offensive de la justice espagnole, d'une ampleur inédite, ne cesse d’entraver ses plans et d'affaiblir le camp des « indepe », tandis que les critiques s'intensifient sur le non-respect de l'État de droit en Espagne.