Union européenne: la dette perpétuelle est-elle une solution miracle?
L’Espagne propose l’émission d’une dette perpétuelle pour financer un fonds de relance de 1 500 milliards d’euros. La proposition présente certains avantages, mais est loin de résoudre tous les problèmes.
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Le premier ministre espagnol Pedro Sánchez a sorti de sa manche un nouveau mécanisme qui contribue encore à l’ébullition actuelle en matière d’inventivité monétaire. Madrid propose en effet de financer un fonds de relance européen de 1 500 milliards d’euros par de la « dette perpétuelle » libellée au nom de l’UE et remboursée sur le budget commun. Cet instrument financier est devenu une idée qui circule beaucoup en ce moment. Il est même défendu par des partisans parmi les plus acharnés du néolibéralisme comme Alain Minc, qui, dans une tribune récente aux Échos, appelait les États à y avoir recours.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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