Controverse sur des ondes gravitationnelles vieilles de 13,8 milliards d'années
En mars dernier, une équipe annonçait à grand tapage avoir détecté la trace d'ondes gravitationnelles remontant aux premiers instants de l'univers. Mais selon plusieurs physiciens, la découverte historique ne serait qu'un artefact dû aux poussières galactiques.
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LeLe 17 mars dernier, lors d’une conférence de presse à Cambridge, Massachussets, l’équipe de l’astrophysicien John Kovac, du Harvard-Smithsonian Centre for Astrophysics (CfA), annonçait triomphalement qu’elle avait détecté les traces d’ondes gravitationnelles remontant aux tout premiers instants de l’univers. Cette observation démontrait l’existence des ondes gravitationnelles, prédite par Einstein en 1916. Elle validait aussi le scénario de l’« inflation », inventé en 1980, selon lequel l’univers aurait connu, pendant la première fraction de seconde de son existence, une phase d’expansion accélérée, à un rythme plus rapide que la vitesse de la lumière. Kovac et ses collègues confirmaient ainsi l’essentiel du « modèle standard du Big Bang », la théorie qui décrit la formation de l’univers.