L’Irak est en pleine « régression autoritaire »

« Il« Il existe aujourd'hui à Bagdad un pouvoir centralisé qui fait peur », constate la spécialiste de l’Irak, Loulouwa al-Rachid. Si la crise syrienne occulte toutes les autres actualités du Proche-Orient, son impact sur les États de la région est déterminant. En Irak, où le pays se remet à peine des années de guerre civile, la perspective de la chute du régime de Bachar El-Assad inquiète le pouvoir autoritaire du premier ministre Nouri al-Maliki, qui s’est peu à peu affirmé à mesure que les États-Unis se désengageaient du pays, du moins militairement. Entretien.