Malgré sa défaite il y a un an, la démission de son poste de gouverneur de l'Alaska, et des projets très flous, l'ex-candidate à la vice-présidence des États-Unis continue d'être une personnalité incontournable de la politique américaine. Elle est aujourd'hui la figure emblématique du parti républicain et celle qui reflète les contradictions de la droite américaine. Mais pas sûr qu'elle puisse défaire Obama.
AuAu lendemain de la victoire de Barack Obama sur John McCain, le 4 novembre 2008, beaucoup vouaient Sarah Palin, la colistière de ce dernier, aux oubliettes de l'Histoire. Poids plume politique échappé d'Alaska, c'est-à-dire de nulle part, charmeuse face aux caméras mais incohérente dans ses discours, capable d'occire un élan d'un coup de fusil mais incapable de citer un journal qu'elle lit chaque matin, l'ex-reine de beauté de Wasilla aurait logiquement dû s'en retourner dans les neiges de son État. Sauf que logique et politique naviguent rarement dans le même bateau; surtout pas aux États-Unis.