Même avec l'argent mafieux, l'Italie va toujours aussi mal
À partir de 2015, les États devront inclure l’argent de la drogue et de la prostitution dans le calcul de leur PIB. Moralement insupportable, économiquement injustifiable, cette manipulation est vaine. Même en intégrant ces activités, les chiffres de l’économie italienne restent catastrophiques.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Le changement est à la mesure du dérèglement des esprits qui a saisi l’Europe. Au printemps, la commission européenne a décidé de changer les règles de la comptabilité publique des États membres. À partir de 2015, Eurostat, l’institut européen de statistiques, demande aux États d’inclure dans leurs calculs de PIB l’argent tiré de la vente de la drogue, de la prostitution, du trafic de cigarettes ou d’alcool. On se demande pourquoi les experts se sont arrêtés en si bon chemin : pourquoi ne pas y inclure aussi l’argent des enlèvements, des trafics d’armes ou d’organes et toutes les activités sur lesquelles prospèrent les mafias ? Ce sera pour une prochaine fois, peut-être…
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.