Carlos Ghosn ou la faillite de la gouvernance à la française
Carlos Ghosn était au sommet. Quatre jours après son arrestation à Tokyo, il n’est plus rien. Aidée par les responsables de Nissan, très empressés à reprendre le pouvoir, la justice japonaise met peu à peu en lumière les graves dérives de l’ancien dirigeant de Renault-Nissan. Alors que les signaux d’alerte étaient nombreux, le conseil d’administration n’a rien fait pour arrêter le dirigeant.
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IlIl était au sommet. Il n’est plus rien. Quatre jours après avoir été arrêté sur le tarmac de l’aéroport de Tokyo, Carlos Ghosn a été rayé de chez Nissan. Un conseil du groupe automobile japonais, réuni dans l’urgence jeudi 22 novembre, a décidé à l’unanimité de démettre son président de toutes ses fonctions. Son bras droit, l’américain Greg Kelly, lui aussi arrêté, a été également démis de toutes ses fonctions au sein de Nissan. Le groupe est désormais placé sous la seule responsabilité de Hiroto Saikawa, jusqu’alors numéro deux de Nissan.