En Iran, après la répression, la recherche du compromis
À Téhéran, les millions de manifestants qui battaient le pavé depuis le 13 juin sont rentrés chez eux, par crainte des représailles des Bassidji, ces miliciens liés aux gardiens de la révolution. Alors que le camp conservateur demeure divisé, le conseil des gardiens de la constitution a obtenu un nouveau délai de cinq jours pour examiner les preuves des fraudes lors du scrutin présidentiel présentées mercredi par le candidat conservateur Mir Hossein Moussavi. Mais pour la chercheuse Fariba Adelkhah, le régime iranien pourrait négocier une sortie de crise en promulguant une nouvelle loi électorale, sans pour autant remettre en cause la victoire de Mahmoud Ahmadinejad.
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ÀÀ Téhéran, les millions de manifestants qui battaient le pavé depuis le 13 juin sont rentrés chez eux. Mercredi 24, ils n'étaient que quelques centaines à se rassembler devant le parlement iranien. Et, jeudi matin, le candidat à la présidentielle réformateur, Mehdi Karoubi (crédité de 0,88%, contre 17,3 % en 2005), a annulé la cérémonie prévue à la mémoire des manifestants morts au cours des journées de protestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.