Paul Copeland: «Le Royaume-Uni va découvrir qu’il est une nation insignifiante»
Selon Paul Copeland, de la Queen Mary University of London, le Brexit est d'abord une sanction des élites politiques britanniques. Et il va enclencher une double désunification : celle de l’UE et celle du Royaume-Uni.
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Londres, de notre envoyé spécial. - Paul Copeland est le directeur du centre d’Études européennes de la Queen Mary University of London. Européen convaincu bien que critique, il était favorable au maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne (UE). Nous l’avions déjà interrogé à la fin du mois de mars 2016, alors que la campagne référendaire sur le Brexit démarrait. Déjà, à l’époque, il estimait que l’UE allait servir de bouc émissaire à des Britanniques qui, en fait, n’en peuvent plus de la manière dont le pays est gouverné, depuis Westminster, par des élites politiques coupées de la population.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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