Violences sexuelles : enquête ouverte contre le patron du foot espagnol, qui refuse de démissionner
Contre toute attente, Luis Rubiales n’a pas démissionné après avoir embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso lors de la Coupe du monde de football. Sa défense, particulièrement sexiste, a fait l’effet d’une bombe dans le milieu du football et entraîné une vague de démissions.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
SousSous les applaudissements des membres de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales l’a répété cinq fois : « Je ne vais pas démissionner. » Le départ du président de l’institution était pourtant pronostiqué par une grande partie de la presse espagnole depuis qu’il avait été filmé en direct en train d’embrasser, sans son consentement, la joueuse de l’équipe féminine Jenni Hermoso, juste après la victoire de l’Espagne en finale de Coupe du monde dimanche. Dans les vestiaires du Stadium Australia à Sydney, la joueuse avait réagi dans un live Instagram : « Qu’est-ce que j’allais faire ? Je n’ai pas aimé ça. »