ClimatReportage

En Haïti, le réchauffement climatique nourrit le cycle de la violence

L’érosion côtière s’intensifie, les terres cultivables deviennent improductives, et les événements climatiques extrêmes se multiplient. De nombreuses familles abandonnent leurs terres et migrent vers la capitale, où elles deviennent des cibles privilégiées pour les gangs.

Jean-Mathieu Albertini

Cap-Haïtien, Acul-du-Nord (Haïti).– « Il n’y a rien ici. Rien ne pousse. Il n’y a pas d’avenir. On reste parce qu’on est vieilles, mais on sait que nos enfants vont partir », soupire Dalice Matereze, sous une chaleur étouffante. Dans les environs de la commune d’Acul-du-Nord, à une grosse heure de Cap-Haïtien, la grande ville du nord, un groupe de femmes réunies en cercle regrette le temps d’avant.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter